L’histoire de l’ONG racontĂ© par sa fondatrice:

« Je vous parle de ce qui me motive Ă  faire ce que je fais ce que je continue de faire: aider mon prochain. Cela me permet d’apporter la joie, soutenir les personnes vulnĂ©rables, enfants, femmes et personnes ĂągĂ©es. Mais surtout de donner de la force et de l’Ă©nergie. 

Donner le sourire et l’espoir aux enfants orphelins et aux personnes en difficultĂ© me rend heureuse. Mener des activitĂ©s ou poser des actes concrets pour l’Ă©panouissement et le bien-ĂȘtre des enfants est l’essence rĂ©elle de ma vie.  

 Ma motivation: En un mot, aider est une passion pour moi, une passion qui grandie de jour en jour et se transforme en un don. Un puissant don de libĂ©ralitĂ© que Dieu a dĂ©posĂ© en moi, quelque chose de surnaturelle que je ne saurai vous expliquer car cela dĂ©passe mĂȘme mon entendement.

Ma mission c’est le bien, le Bien c’est l’Amour. Aimer les autres, c’est dĂ©tester la souffrance et l’injustice que la sociĂ©tĂ© mauvaise entretien, Pour dire que le bonheur des autres fait mon bonheur. Je disais que quand Kambelle Espoir a grandi son champ d ‘action, avec une attention particuliĂšre portĂ©e sur la lutte contre l ‘extrĂȘme pauvretĂ©, contre l ‘analphabĂ©tisation et puis surtout la prise en charge des enfants incarcĂ©rĂ©s.

Je vais parler de la population carcĂ©rale. C ‘est vrai que je m’intĂ©resse aux enfants en prison. Je les soutiens avec des dons et des vivres. Je les entretiens je leur prĂȘche un peu la parole parce que je me dis que c ‘est Dieu qui permet le changement. Donc je fais tout pour vraiment voir ces enfants devenir des personnes meilleurs. Avec l ‘aide de Dieu, ça se passe trĂšs bien. J‘apporte des vĂȘtements, je les aide Ă  se soigner je les soutiens dans tous les domaines. 

En 2015 prĂ©cisĂ©ment, nous avons obtenu notre rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©pĂŽt, le rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©claration puis le journal officiel et enfin les attestations de reconnaissance de plusieurs ministĂšres.

Je vous raconte maintenant l’histoire de la crĂ©ation de l’ONG Kambelle Espoir, bĂątisseur d’espoir. L’ONG Campbell a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e le 2 juillet 2015 par madame Esther Campbell. Pour vous dire que l’ONG porte le mĂȘme prĂ©nom actuel. 

En 1986, pendant que je frĂ©quentais l’Ă©cole primaire publique de Tanguelan 2, encore trĂšs jeune, j’Ɠuvrais pour le bien ĂȘtre des enfants orphelins et dĂ©munis dans mon Ă©cole et leur procurais de la nourriture. Je les aidais Ă  accomplir certaines tĂąches mĂ©nagĂšres. Parfois, j’avais des camarades de classe qui Ă©taient orphelines de mĂšre, les papas se sont mariĂ©s remariĂ©s. La belle mĂšre les maltraitait. Je les aidais donc Ă  accomplir certaines tĂąches parce qu’on leur donnait toutes, des tĂąches. C’Ă©tait vraiment pĂ©nible. J’offrais Ă  ces enfants des effets vestimentaires, c’est Ă  dire moi mĂȘme, mes habits, mes chaussures. Je leur donnais un peu de tout.  En tout cas, j’avais un faible pour les enfants. Je supportais pas de voir un enfant vraiment souffrir sans pouvoir l’aider. 

J’ai donc nourrir un rĂȘve, celui de crĂ©er une fondation, qui prendra en charge les enfants orphelins, dĂ©munis, dĂ©shĂ©ritĂ©s, les veuves et les personnes ĂągĂ©es. Je me disais que j’allais construire une maison oĂč j’allais rassembler toutes ces personnes en souffrance et vraiment veiller Ă  leur bien-ĂȘtre, les protĂ©ger, tout et tout.
Et pour y arriver, je me suis fixĂ© des objectifs et donnĂ© un dĂ©fi. Oui, trouver de l’argent pour prendre en charge ses enfants, les protĂ©ger, les scolariser, les nourrir, les habiller, etc. C’Ă©tait un vĂ©ritable parcours du combattant pour moi. Des annĂ©es de durs labeurs, des annĂ©es de souffrance, des annĂ©es de douleurs, des annĂ©es de travail acharnĂ©, d’abnĂ©gation. Qui ont fait de moi, une femme vaillante, une femme battante et entrepreneuse. 

La source de financement de l ‘ONG Kambelle Espoir vient des revenus, des magasins de la fondatrice. Madame Campbell, notons que ces magasins ont Ă©tĂ© fermĂ©s en 2020 pour cause la COVID -19 et malheureusement, tous n’ont pas pu vraiment se rouvrir.  La fermeture de ces magasins rend difficile l ‘exĂ©cution de ces activitĂ©s et surtout la prise en charge de ces personnes vulnĂ©rables. J’ai plusieurs enfants sous la main dont je paye la scolaritĂ©, l ‘inscription et les besoins alimentaire. Donc c ‘est pas facile. Dieu passe par nous pour sauver vraiment des vies, surtout par moi, puisque tout se repose sur moi. Quand tu n ‘as pas de partenaires financiers, quand tu n ‘as pas vraiment de projet, c’est pas facile. Mais je bĂ©nis le nom de Dieu. MĂȘme si je n’ai pas de subvention, mais je bĂ©nis le nom de Dieu, parce que je me dis que je suis une ouvriĂšre dans le champ de Dieu. Et c ‘est Dieu qui est mon soutien, c’est Lui qui est mon appui. Dieu passe par moi pour faire de grandes choses, des choses merveilleuses et miraculeuses. Mais je n ‘ai pas de soutien.«Â